En lisant ce matin le journal italien La Repubblica, une réflexion m'est venue à l'esprit. En effet, il y avait un article parlant de Orhan Pamuk , l'écrivain turc Prix Nobel de la Littérature 2006. L'auteur de Mon Nom est Rouge, a invité les turcs à se libérer de leur tabù et avouer une fois pour toutes Le Génocide des Arméniens : "Il est temps qu'on prenne nos responabilités et avouer ce crime" dit-il.
Personnellement je trouve qu'il a raison. Depuis longtemps je me demandais sur le "pourquoi" de ce refus turc. Que vont-ils perdre en avouant ce génocide? En plus, la république turque n'a aucune responsabilité, étant donné qu'il fut édité pendant les années de l'Empire.
Certes qu'il s'agit d'une question d'orgueuil, la même qui empêche La France d'avouer ses crimes en Algérie, mais une grande nation ne doit guère archivier certains aspects de son Histoire.
Cette année, à Perugia, j'ai connu des turcs et des arméniens; on était dans la même université. A' vrai dire j'étais tenté par une curiosité d'historien : celle de savoir le point de vue de chacun sur ce sujet. Or, j'ai conclu une divergence totale entre le récit turc et celui arménien. Chacun se donne raison. Mais ce que j'ai noté le plus c'est que les arméniens sont complètement ouverts envers ce sujet, je dirais encore qu'ils donnent une explication convaincante.
J'ai abordé le sujet avec les turcs, et là j'étais choqué. Ils évitent d'en parler, et ils vont même jusqu'à l'énervement absolu refusant tout commentaire, et en t'invitant, parfois avec un ton assez agressif, à changer de discussion...
Bref, chacun est libre de parler ou de se taire, mais quelque part la vérité existe, mais qui l'a? Veritas Vos Liberabit....
Certes qu'il s'agit d'une question d'orgueuil, la même qui empêche La France d'avouer ses crimes en Algérie, mais une grande nation ne doit guère archivier certains aspects de son Histoire.
Cette année, à Perugia, j'ai connu des turcs et des arméniens; on était dans la même université. A' vrai dire j'étais tenté par une curiosité d'historien : celle de savoir le point de vue de chacun sur ce sujet. Or, j'ai conclu une divergence totale entre le récit turc et celui arménien. Chacun se donne raison. Mais ce que j'ai noté le plus c'est que les arméniens sont complètement ouverts envers ce sujet, je dirais encore qu'ils donnent une explication convaincante.
J'ai abordé le sujet avec les turcs, et là j'étais choqué. Ils évitent d'en parler, et ils vont même jusqu'à l'énervement absolu refusant tout commentaire, et en t'invitant, parfois avec un ton assez agressif, à changer de discussion...
Bref, chacun est libre de parler ou de se taire, mais quelque part la vérité existe, mais qui l'a? Veritas Vos Liberabit....
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